Vos mezzanines sont-elles conformes?

Alors que la règlementation entourant la santé et la sécurité se resserre, il peut être parfois difficile de savoir si l’on est conforme ou pas. Et ce, surtout lorsqu’il est question de protection des travailleurs à risque de chute en hauteur. Avant toutes choses, nous devons mettre les pendules à l’heure. Le risque de chute survient lorsqu’une tâche est effectuée d’une part « à partir de 3 mètres et plus ou de 1,5 mètres de hauteur si des éléments dangereux sont présents » (Art.33.1, RSST). À cet effet, un dispositif de protection collectif respectant la norme établie, tel un garde-corps, est nécessaire (Art. 33.2 et 33.3, RSST).

Mais qu’arrive-t-il lorsque ce garde-corps vous empêche d’effectuer la tâche voulue? Quelles sont les diverses possibilités qui s’offre afin de vous permettre de sécuriser le travailleur qui se retrouve ainsi à risque? Il sera parfois nécessaire d’user d’ingéniosité afin de s’assurer d’une protection en cas de chutes adéquate et fonctionnelle. En voici quelques exemples :

La barrière écluse :

Il s’agit du moyen le plus efficace lorsqu’il est question d’accès à la mezzanine. Le principe pivotant sur un axe implique que le travailleur ne se retrouve jamais dans la zone de danger et ainsi effectuer la tâche voulue. De plus, le système de contrepoids implique une protection automatique.

  • Point positif : Ne se retrouve jamais à risque de chute.
  • Point négatif : Coût fabrication et conception quelque fois élevé.

Le harnais de sécurité munis d’un point d’ancrage et d’un enrouleur-dérouleur ou d’une longe absorbeur d’énergie :

Cette méthode est très efficace afin d’assurer une protection adéquate du travailleur. Un point d’ancrage certifié ainsi qu’un équipement conforme à la norme CSA Z259.10 est obligatoire.

  • Point positif : Assure une protection adéquate contre les chutes si aucun dispositif de protection collective est disponible.
  • Point négatif : Une telle mesure demande un contrôle et un suivi serré afin de s’assurer que les travailleurs l’applique.

Les barrières amovibles et coulissantes:

Cette méthode à elle seule ne constitue pas une protection adéquate car le travailleur se retrouve à risque lors de son ouverture. Dans ce cas, une procédure d’ouverture/fermeture par le travailleur au sol est nécessaire afin de s’assurer que le travailleur ne se retrouve pas à risque de chute.

  • Point positif : Constitue une protection collective adéquate lorsqu’elles ne sont pas en utilisation.
  • Point négatif : Demande une procédure claire, un contrôle et un suivi serré afin de s’assurer que le travailleur applique la mesure.

Conclusion:

Il est primordial de bien effectuer une analyse de risque avant de déterminer la méthode désirée. De plus, chaque mesure doit être pourvue d’une procédure écrite communiquée aux travailleurs afin de s’assurer qu’elle est bien assimilée et connue de tous.

Pour plus d’information sur le sujet n’hésitez pas à contacter votre spécialiste chez ACCISST.